

Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins – 2022

Nièvre de Champlemy, Nièvre d’Arzembouy, Nièvre de St-Benin, Nièvre de St-Franchy et Petite Nièvre, Nièvre de Bourras, etc… elles ont animé quantité de moulins. Nous en livrons ce que nous avons pu établir de leur histoire dans cette série de 5 cahiers, aujourd’hui celui consacré à la Nièvre de Champlemy.
(Lorsqu’une commune possède une rivière non affluente à la Nièvre, les moulins de celle-ci ne sont pas étudiés).
Les moulins des Nièvre ont connu une grande diversité d’activités. Ils ont évidemment surtout travaillé le grain de blé pour fournir en farine panifiable la population. Mais les moulins broyaient aussi les céréales secondaires (orge, avoine) pour nourrir les animaux.
Très souvent le moulin à grain disposait d’une annexe pour transformer en huile la noixou ou la noisette et plus encore la navette (une fleur jaune de la famille du colza).
On rencontrait aussi des foulons : dans une cuve pleine d’eau, on mélangeait la laine, le chanvre et de « l’argile à foulon ». La roue du moulin, grâce à l’arbre à cames, faisait tomber et retomber dessus un gros marteau, cela pendant trois jours. Il en sortait une « étoffe », les derniers temps assez médiocre, dont on faisait le feutre des chapeaux, l’épais manteau des paysans, et les couvertures des chevaux.
On rencontrera quelques moulins à papier ou à carton, et plus encore de moulins ayant pulvérisé la matière à faire le vernis des faïence, ce pourquoi on les appelait « moulins à faïence » ou « à blanc ».
Particularité importante de la vallée de la Nièvre : en raison de l’abondance de minerai de fer, des forêts fournissant le combustible des hauts fourneaux, et de l’eau pour faire tourner les roues, la vallée a connu un grand nombre de forges hydrauliques “industrielles”. La roue faisait tourner un “arbre à cames”, qui :
– Ouvrait les soufflets,
– Faisait tomber un marteau sur le minerai pour une première épuration (c‘est alors un bocard ou patouillet),
– Faisait tomber le fameux gros marteau dit martinet sur la pièce métallique en fusion pour lui donner forme,
– Faisait tomber un marteau sur le “laitier” (résidu de la forge) ; le moulin s‘appelait alors “moulin à laitier” ou bocard à laitier. Il fournissait un sable qu’on utilisait dans le moule des pièces métalliques, par exemple les canons (on parlait alors de moulin à sable). Mais ce sable, parfois nommé mâchefer, entrait aussi dans le soubassement des routes ou dans les digues des canaux.
Cependant, nous ne rentrons guère ici dans le détail du travail du fer, attendu que d’excellentes études lui ont été consacréesn notamment par Les Amis du Vieux Guérigny.
Notons toutefois que souvent un moulin est devenu une forge hydraulique et réciproquement ; ce sera indiqué aussi souvent que possible. En outre, les anciens parlaient volontiers de « moulins à fer ».
La vallée de la Nièvre a connu quelques moulins à vent. Nous les citerons ici parce qu’en général ils étaient construits pour remédier au chômage auquel contraignaient les moulins à eau les périodes de sécheresse
Les inscriptions pour les Journées Européennes du Patrimoine 2019, placées cette année sous le thème « Arts et divertissements », qui se dérouleront les 21 et 22 septembre (la journée du vendredi 20 septembre est réservée à l’accueil des scolaires), sont ouvertes et se font uniquement par internet, sur la plateforme Openagenda.
Vous pouvez dès à présent enregistrer votre événement dans l’agenda régional Bourgogne – Franche-Comté, en cliquant ici : https://openagenda.com/jep-2019-bourgogne-franche-comte/contribute/member
Afin de vous guider dans votre inscription, nous vous proposons, ci-joint, un mode d’emploi de l’outil openagenda.
Nous vous invitons, tant que faire se peut, à inclure des photos ou vidéos (via la fiche « lieu » / rubrique »Liens additionnels ») qui constituent des éléments très attractifs afin d’augmenter la visibilité de vos événements.
Les inscriptions seront validées au fur et à mesure par les services de la DRAC. Vous trouverez également toutes les informations nécessaires sur le site national : https://journeesdupatrimoine.culturecommunication.gouv.fr/
En cas de difficultés, nous serons à votre disposition pour vous renseigner à l’adresse : communication.bfc@culture.gouv.fr
Gaëlle GREMET
Chargée de communication
Direction régionale des affaires culturelles Bourgogne-Franche-Comté
Hôtel Chartraire de Montigny – 39-41 rue Vannerie – BP 10578 – 21005 Dijon cedex
Tél : 03.80.68.50.05 Courriel : gaelle.gremet@culture.gouv.fr
Notre assemblée générale 2019 s’est tenue le 23 mars 2019 à St Pierre le Moûtier, célèbre pour son moulin à vent des Éventées. En cette occasion, nous avons publié un numéro spécial de notre revue :
« Moulins à vent de Bourgogne
St Pierre le Moûtier et ses moulins »
Ce numéro spécial se compose ainsi :
– En Côte d’Or : les deux moulins ouverts à la visite à Montceau-l’Écharnant (dont son plan) et Sorine sur la commune de Santenay, plus quelques mots sur le moulin de Châtellenot (que notre bulletin avait évoqué il y a très longtemps), ainsi que sur les moulins à vent du côté de Saulieu.
– Dans la Nièvre : outre les généralités, les moulins de Bouhy, Varzy et Bazoches.
– Dans l’Yonne : l’oeuvre de l’association « A Tire d’Aile » dont la restauration du moulin de Migé. Un paragraphe rappelle qu’il y a eu des moulins à vent ) Vézelay et dans les environs.
Ce numéro coûte 10 €. Il est diffusé hors abonnement. Il peut être commandé à Philippe Landry : 6, rue du rivage – 58000 Nevers (03 86 59 49 98). Le chèque doit être établi à l’ordre de l’AMMN – Associaton des Moulins du Morvan et de la Nièvre.