Nouvelles meunières – Juillet 2018

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Actualité des énergies renouvelables

Renaissance de l’énergie hydraulique au moulin de Suillyzeau, à Suilly la Tour

Notre ami François Barboux a réinstallé une turbine qui va lui permettre de chauffer les bâtiments qu’occupe sa maison d’édition, Findakly. Nous en reparlerons dans le bulletin. L’inauguration a eu lieu à l’occasion de la fête des moulins et du patrimoine le 16 juin, et elle a été célébrée par de très bons articles dans Le Journal du Centre du 24 juin, et surtout dans Le Régional de Cosne et du Pays charitois (toute une page) le 27 juin. Les principaux éléments de l’histoire du moulin y sont racontés tels que retrouvés par notre ami. Le moulin de Suillyzeau est mû par un bief de l’Acotin, un affluent du Nohain.

Le 6 juillet Le Journal du Centre: annonce l’assemblée générale des Amis du moulin de Suilyzeau, qui se tiendra le samedi 7 juillet. De brefs comptes rendus paraitront les jours suivants dans le quotidien et dans le Régional.

Le Journal du Centre

23 juin : Double page sur l’histoire et surtout le potentiel hydroélectrique de la Nièvre.Francis y est interviewé dans un article soulignant que « 50 à 100 moulins pourraient se lancer dans cette production à leur tour ». Notre ami David Charoud est photographié dans l’article le plus grand, celui intitulé « Bientôt une petite centrale à Mhère », puisqu’il compte produire de l’électricité à l’ancien moulin de Chassy, limitrophe avec Montreuillon, dans le Morvan, mû par l’Yonne. Le dernier article expose combien les dossiers sont « longs à aboutir ».

27 juin : article relatif à la « transition énergétique », et aux débats qu’elle suscite en Bourgogne-Franche Comté, les autorités régionales ayant au moins un programme à ce sujet. Mais que de freins ! L’article énonce en début ce constat : « Malgré les initiatives locales pour, notamment, développer la production d’énergies renouvelables, la France n’atteindra pas les objectifs qu’elle s’était fixés dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique ».

 30 juin : 

– Importante réunion à Cercy la Tour à propos du projet éolien dans le sud de la Nièvre, et qui devait déborder quelque peu en Saône-et-Loire ; il semble pour le moins suspendu.

 « Le réseau de chaleur de Nevers Agglomération s’étend » : il produit de la chaleur à partir de la biomasse au profit de nombreux bâtiments, surtout publics.

– Edf a beaucoup investi dans l’éolien en Grande-Bretagne, mais il est en train de vendre la moitié de son capital là-bas, soit 24 parcs d’une capacité de 550 mégawatts.

5 juillet : La société Extrawind Gmbh sollicite l’avis du conseil municipal de Beaumont la Ferrière (canton de La Charité) pour implanter une ou des éoliennes. La procédure de consultation commence.

23 juillet : Projet éolien d’Entrains sur Nohain. L’association Aquilon, regroupant des habitants de La Chapelle St-André s’y oppose. Elle fait valoir que le site choisi est « classé en Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type 2 ». En particulier « des dizaines de milliers de grues cendrées passent par ces hameaux deux fois par an. Les éoliennes, d’une hauteur de 180 m, pourraient perturber le vol de ces oiseaux. »

Le Monde

13 juillet : « L’usine GE d’éoliennes offshore s’impatiente ».

L’exploitant a ouvert cette usine exprès pour la construction d’éoliennes en mer le long des côtes françaises, en particulier en Bretagne au sens large. C’est pourquoi elle se trouve à Montoir de Bretagne, en Loire-Atlantique. Le problème vient de l’attitude ambiguë de l’État : tantôt il s’affiche pour le développement des énergies renouvelables (pour faire des économies d’énergie et pour lutter contre le réchauffement climatique), tantôt il multiplie les entraves pour toutes sortes de raisons toutes plus équivoques les unes que les autres. « Une filière ralentie par un imbroglio juridique » précise un titre de paragraphe. En attendant, toute prête à fabriquer qu’elle soit, la dite usine ronronne.

Télévision

 « En quête d’énergies durables » : sur LCP (la chaîne parlementaire), le vendredi 22 juin à 20 heures 30. il y a été notamment question de l’énergie hydraulique.

Journaux

Le Journal du Centre

17 et 24 juin, 1er juillet : suite des grandes pages consacrées à l’usine de caoutchouc Fougerat, de Neuvy sur Loire. Il est mis en exergue qu’elle fit travailler jusqu’à 180 personnes.

18 juin : Court article sur les Journées du Patrimoine qui viennent de se tenir, en grande partie grâce à notre aiguillon ; sont évoquées les ouvertures du château de Villars, et à St-Pierre le Moûtier de l’huilerie et du moulin des Eventées, le tout avec 4 photos.

20 juin : L’Espace Bernadette m’ayant invité à faire une vente dédicace de mes livres sur les moulins en son magasin, j’y ai tenu un petit stand le vendredi 15 juin, veille des journées des moulins et du Patrimoine. En effet, ste Bernadette Soubirous était fille de meunier et née dans un moulin. Son père était pauvre et pas très heureux dans son travail, se faisant embaucher comme meunier ici ou là, dans ce coin des Pyrénées particulièrement peu fortuné. Il perdit un œil en « rhabillant » une meule, un éclat de silex le lui ayant touché.

3 juillet : Une animation au moulin de Janlard à Nannay, ce sera le jeudi 5 juillet, la comédienne Catherine Sauval lira des textes de Colette.

9 juillet : Notre amie Françoise Radoux ouvre son « café associatif » 4 rue de Paris, à La Charité sur Loire. Françoise en place l’animation sous l’égide de l’association Fadidi, ce qui veut dire « Bienvenue » au Sénégal. L’adhésion, obligatoire pour consommer, coûte 3 euro par personne ou 5 euro par couple. Il sera ouvert tous les jours de l’été.

16 juillet : dans la grande page « Les coups de cœur de l’été », on remarque une belle photo de la meule à huile du moulin de l’Ile, à Donzy. Curieusement, la moitié droite de la même photo est reproduite plus loin dans « Agenda ». Nouvel article, d’une demi-page cette fois, avec magnifique photo de notre ami Frédéric Coudray devant  sa meule, le 20 juillet.

17 juillet : on reste à Donzy, avec un assez grand article « Les animations ne manquent pas au moulin de Maupertuis ». La photo représente le bâtiment, lui donnant un aspect de grande bâtisse, la roue étant dans l’ombre. 

Revues

La Nièvre en été

 Catalogue des divertissements qu’on nous propose pendant l’été dans la Nièvre. Sont signalées les ouvertures de : 

⁃ Moulin Mirebeau à Menestreau, le 30 juillet et le 27 août

⁃ Montigny en Morvan : visite du barrage de Pannecière les 13, 20 et 27 juillet, et les 3, 10, 17, 24 et     31 août.

⁃ Crux la Ville moulin d’Aron le 19 juillet et le 23 août

⁃ Moulin-l’Evêque à St-Père le 17 août

⁃ Moulin des Eventées 5 septembre (visite guidée)

⁃ Forges de la Vache à Raveau, stage de peinture le 28 août

⁃ Château-Chinon : exposition de JL Faivre et de Jocelyne Martin (propriétaires du moulin de Jarle à Alligny en Morvan, qu’ils ont doté d’une jolie roue) : à la bibliothèque, du 18 au 29 septembre.

⁃ Clamecy, au musée : «Splendeurs et misères du flottage au XXe siècle », où sera sûrement commentée la grande carte de l’Yonne montrant les moulins.

Comme Francis l’a très souvent déploré, y compris auprès du Journal du Centre, éditeur de la revue, les ouvertures fréquentes ou permanentes, telles celle de l’Ecomusée du Moulin de Maupertuis, ne sont pas rappelées.

La Loire et ses terroirs, juillet 2018

Deux articles d’un total de 27 pages, très intéressants, sur les anciennes carrières de meules dans la vallée de la Loire affluents compris . Nous avons été consultés, grâce à quoi sont citées la carrière de meules de La Fermeté près d’Imphy, celle de Blanzy que nous avions visitée à l’invitation de nos amis de Saône-et-Loire, et celle de la Pierre Guénachère près d’Autun (l’Arroux étant un affluent de la Loire). Une des photos de la carrière de Blanzy est d’ailleurs de nous (l’indication en est oubliée, mais vu la qualité des recherches menées par l’auteur des articles, on ne peut lui en vouloir). Comme ce numéro est d’une épaisseur exceptionnelle, il coûte 15 euro. Le commander à La Loire et ses Terroirs, La Batellerie, 37 rue du Cas Rouge, 45 800 Combleux, tel 02 38 55 02 23, magazine@loire-et-terroirs,fr http://www. loire-et-terroirs,fr.

Vents du Morvan, été 2018, n° 67

– Deux fort belles pages consacrées à l’huilerie du moulin de l’Ile à Donzy, dont une magnifique photo de la meule avec l’huilier s’occupant de la pâte.

– Notice critique sur le livre « Les Sycophantes », de Pauline Baroiller, aux Editions de La Casine. Il y est question de la « sérénité d’une vallée morvandelle avec son moulin ». Nous y reviendrons dès que l’un de nos adhérents aura lu ce roman.

Mamie Pétille, juillet-août 2018

Grand article de deux pages avec photos sur l’Ecomusée du moulin de Maupertuis à Donzy, avec un encadré relatif à l’histoire des moulins du Nohain, notamment ceux de Donzy.

Au fil de l’Yonne (revue du département de l’Yonne), juin 2018

Court article sur une immense minoterie, Les Moulins Dumée, situés à Gron. La société concentre là toutes ses capacités de production (elle a fermé voici quelques mois le fameux grand moulin du Batardeau à Auxerre). Cela lui permet de porter sa production à 100 000 tonnes de blé transformé, pour un chiffre d’affaires de 32 millions d’euro, avec une progression de 10 % en 2017. Elle se classe parmi les 10 plus importantes minoteries de France.

Le Monde des Moulins de juillet 2018, n° 65, contient entre autres les articles suivants :

– Deux relatifs à la transplantation d’une éolienne ancienne au parc du Moulin à Tan, de Sens. Elle figure d’ailleurs en couverture du numéro. Il s’agit d’une machine de la fameuse marque Bollée. Elle se trouvait à Villevallier dans l’Yonne. L’article en propose une carte postale de 1905. Elle mesure 20 mètres de haut et pèse 10 tonnes, dont 3 pour le seul moteur. Les photos montrant le montage à Sens sont édifiantes, en particulier celles où des personnages posent devant le rotor. L’éolienne arriva en 1894 à Villevallier pour faciliter alimentation en eau. L’inauguration à Sens a eu lieu le 23 mai 2018. L’article relate l’histoire des éoliennes Bollée, dont le créateur, Ernest-Sylvain Bollée, installa son usine, qui allait être très importante, dans la Sarthe en 1837-38.

– Mon assez long article sur la banalité, cette fois au niveau de tout le royaume, que j’ai rédigé à partir de quelques volumes de l’encyclopédie « La Maison rustique », dont celui de 1768. Cette encyclopédie paraissant sous forme de revue avait été créée par un certain Liger, natif de l’Auxerrois. Comme illustrations, notons des cartes postales anciennes, ainsi que trois photos du moulin de Surgy dans son état au moment où la commune l’a acheté (son aspect ancien rappelle que, appartenant à l’abbaye de Basseville, ce fut un moulin banal).

– Dans la rubrique « Dormons et séjournons dans un moulin » figure toujours, maintenant depuis plusieurs années, la publicité pour le Moulin de Coudre, à Venoy dans l’Yonne.

Ce numéro coûte 4 euro. Je m’apprête à en commander quelques exemplaires ; les personnes intéressées peuvent me l’indiquer au 03 86 59 49 98.

Dossiers d’Archéologie juillet-août 2018

Numéro consacré presque entièrement au Mont-St-Michel. Un très beau document en couleurs des années 1870-80 montre le petit moulin à vent qui avait été édifié sur une tour vers 1835. Les ailes étaient portées par un petit rajout à toit pointu qui n’existe plus aujourd’hui.

Télévision

 23 juin, sur Arte : Le moulin de Marie-Antoinette à Versailles vu dans un documentaire qui est consacré à son œuvre, notamment la création du hameau paysan à côté de son pavillon du Trianon. Le moulin a une jolie roue à aubes… mais il n’a jamais fonctionné.

Opéra

Dans l’opéra du compositeur tchèque Léos Janacek « Genufa » , le premier acte se passe dans la cour d’un moulin. La musique suggère d’ailleurs à plusieurs reprises le mouvement de la roue. Cette œuvre sera donnée les 26, 28 et 30 octobre 2018 à l’opéra de Dijon. 

Expositions

– René Barle nous remercie : René Barle est le peintre dont nous avons évoqué dans « Nouvelles meunières » le magnifique tableau montrant Don Quichotte lorsqu’il arrive devant les moulins à vent qu’il va prendre pour des géants ennemis. A l’occasion d’une exposition à Nevers, où il présentait entre autres le même tableau, le samedi 21 juillet, il nous a remerciés : c’est qu’il était tombé sur nos Nouvelles meunières , qui lui ont fait grand plaisir. Ce samedi 21, il présentait aussi un autre beau tableau de moulin : celui de l’ancien foulon de la Bertine à Donzy. René Barle exposera au mois d’août au Centre Condorcet de Château-Chinon (l’immeuble contenant la bibliothèque municipale) ; vernissage le samedi 4 août tout l’après-midi.

– Oscar Gauthier a bénéficié en ce printemps 2018 de deux expositions simultanées à Nevers, l’une au Musée de la Faïence (dont le titre gagnerait à préciser qu’il a des salles de beaux-arts), et l’autre au palais ducal. Né à Fours en 1921, Oscar était fils de Marthe Gauthier, l’historienne de ce secteur de la Nièvre et de la Saône-et-Loire (« Au carrefour des Trois Provinces »), elle-même fille du dernier meunier de la grande dynastie des Chaussin, que nous avons évoquée dans un bulletin. Oscar n’est connu que pour des tableaux de style abstrait (à part un, de jeunesse, montrant un cirque stationnant à Fours). Mort discrètement à Fours en 2007, il demeure « très coté » m’a dit un ami qui suit la vie de la peinture. Des tableaux en tout cas plutôt beaux. Accessoirement, Oscar a fait partie du maquis Louis, qui lutta dans le sud du Morvan et de la Nièvre, dont on visite les vestiges du camp principal aux Fréchots, sur Larochemillay.

– Au cours d’une exposition de peintres amateurs au Pac des Ouches (les caves du palais ducal), j’ai remarqué une belle vue de l’île de Santorin, en Grèce, avec un magnifique moulin à vent à 8 ailes.

Livre

Encore « Le fromage et les vers », de Carlo Ginzburg, traduction Monique Aymard, éditions Aubier. 

Poursuivant la lecture de ce livre assez copieux, donc essentiellement consacré au meunier Menocchio, j’ai découvert un autre meunier italien qui au même siècle s’attira des foudres de l’Eglise, Pellegrino Baroni, dit Pighino le Gras, de la région de Bologne. Contrairement à Menocchio, il échappa au bûcher. Mais le plus important est cette observation de Ginzburg :

« Dans l’Europe préindustrielle, le faible développement des communications faisait que les plus petits des centres habités avaient au moins un moulin à eau ou à vent. Le métier de meunier était donc des plus répandus. La présence massive des meuniers dans les sectes hérétiques du Moyen Age, et plus encore parmi les anabaptistes, n’a donc rien de surprenant. Pourtant quand, au milieu du XVIe siècle, un poète satirique comme Andrea de Bergame, déjà cité, affirmait qu’« un vrai meunier est à moitié luthérien », il semblait faire allusion à un lien plus spécifique… L’hostilité séculaire entre les paysans et les meuniers avaient consolidé une image du meunier malin, voleur, filou, destiné par définition aux peines infernales…  « Je suis allé en enfer et j’ai vu l’Antéchrist, dit un chant populaire toscan,

« Et par la barbe il tenait un meunier

Regarde bien qui a les mains grippeuses,

C’est le meunier à la blanche farine ;

Et de la quarte il s’en va au boisseau ;

Le plus voleur de tous, c’est le meunier. »

Notes de lecture : Don Quichotte, de Miguel de Cervantes (ici étudié dans l’édition de la collection Points, au Seuil, en 2001, traduction  Aline Schulman)

Un film récent, évoqué dans nos Nouvelles meunières, a remis en lumière l’histoire de Don Quichotte. Il est peut-être utile de relever les citations relatives aux moulins dans le fameux chef-d’œuvre que Miguel de Cervantes publia en 1605 pour la première partie et 1615 la seconde. 

Trois scènes se passent devant un ou des moulins :

– Première partie chapitre VIII : Don Quichotte, apercevant des moulins à vent, décide que ce sont des géants, qui pis est ennemis. Monté sur le fringant cheval Rossinante, lance en avant il charge le premier « ennemi ». Seulement ses ailes sont en train de tourner, lesquelles saisissent la lance, et envoie valdinguer notre héros. Le nom du lieu n’est jamais cité, mais en Espagne on situe l’affaire sur le plateau de Consuegra, où demeurent plusieurs moulins à vent, dont certains en état de tourner. Il s’y fait une fête tous les ans en octobre. 

– Première partie chapitre XX : le chevalier Don Quichotte et son écuyer Sancho Pança, arrivés devant une belle cascade, sont surpris par un bruit tonitruant : il s’agit d’un foulon équipé de 6 lourds marteaux qui tombent sur la matière travaillée dans un vacarme assourdissant. Don Quichotte a cette fois la prudence de ne pas mener l’assaut.

– Seconde partie chapitre XXIX : Don Quichotte et Sancho Pança, ainsi que Rossinante et le baudet de l’écuyer, montent sur une barque que le « chevalier » a l’imprudence de lancer à la dérive sur l’Ebre. Le problème est qu’évidemment, sans gouvernail, l’embarcation va droit vers le premier obstacle important, qui mieux est en accélérant peu à peu. Or le dit obstacle, c’est un groupe de moulins, vraisemblablement des bateaux-moulins. Grâce à de longues perches, les meuniers épargnent à l’équipage de venir se faire broyer sous les roues, le châtiment consistant seulement que la barque se retourne, et voilà nos amis contraints à un bain forcé. Les meuniers ont bien du mal à les sauver (d’autant plus que l’armure du chevalier n’est pas légère). 

Dans la Première partie chapitre XXXII : il est question d’un preux chevalier qui, au cours d’une bataille, « d’un seul doigt », arrêta la roue d’un moulin, exploit contesté par un aubergiste.

A plusieurs reprises des personnages utilisent des métaphores et des proverbes évoquant les moulins : par exemple dans la Première Partie chapitre  XLVII, Sancho dit au curé : « la roue de la Fortune tourne plus vite qu’une roue de moulin ».

Le tome premier de l’édition Points commence par une biographie très brève de Miguel de Cervantes, où on apprend que, s’étant lancé dans les affaires, il fut en 1587 l’un des fournisseurs de farine de la fameuse « Invincible Armada » que le roi d’Espagne armait pour  envahir l’Angleterre (une tempête allait avoir raison de ses vaisseaux). A ce titre Cervantes négocia avec des meuniers… Puis connut quelques soucis avec la justice !

Rédaction  : Philippe Landry