Moulin de Péziers à Treigny

Nos moulins

Le site de Péziers est certainement très ancien puisque des vestiges gallo romains y ont été mis à jour. Nous avons également mention du Moulin de Péziers en 1661.

Les bâtiments actuels datent du début du 20ème siècle lorsque le moulin fut équipé à la hongroise avec des machines à cylindres. Suite à l’arrêt de l’exploitation en 1967, le site a connu des heures sombres qui ont failli faire disparaitre le moulin et ont asséché le bief

Les restaurations en cours visent à redonner vie au site et peut être à une production hydroélectrique puisque les travaux engagés ont permis la remise en eau du bief.

Moulin de la Presle

Le moulin de la Presse apparaît sur un plan dressé par André Morlon en 1834, sur le cadastre napoléonien en 1830 et sur le cadastre de 1842 conservé à la bibliothèque municipale de Nevers. Il n’est pas sur la carte de Cassini de 1750. Plus de trace en 1850 lorsque le contrôleur du fisc dresse l’état des établissements à imposer. Mais il est sur la carte de la rivière d’Yonne et de ses affluents de 1880.

La Presle est un petit moulin à une seule paire de meule, très typique des moulins du haut-Morvan. Sa roue à godets tourne sur le bief pris dans le ruisseau Le Martelet qui prend sa source dans le bois de Sureau, en Grosse à Planchez. En 1926, pour le fisc, le moulin rapporte 189 F. et 345 F. en 1943.

Etienne Martin, mon grand-père, naît en 1891 à Montbois. Après l’école communale, il est placé au moulin des Moulins (commune de Corancy) comme commis chez Jules Roquelle qui y était meunier. Puis il est devenu journalier et suivait les batteuses. Le couple a vécu à la ferme à Lorien. Papa naît à Ardilly en 1924.

Comme il avait travaillé chez le meunier Riquelle, Etienne achète le moulin de la Presle en 1928 à un Jean Baroin (dit Jean Bian) qui était meunier. Albert a 4 ans. Triste état à l’époque : une cave comblée de sable et de gravats, papiers huilé aux carreaux, il fallait traverser à pied le trop plein du déversoir devant la maison cat il n’y avait pas de buse.

Etienne fait des tournées jusqu’à La Chaise, L’Huis Prunelle. La Fiole avec son âne et sa cariole mais pas Boutenot car il y a déjà un moulin. En 1941, Albert part chez Henri Roquelle à Savault pour apprendre la mouture de blé. Etienne a été gazé pendant la guerre de 14-18 et il meurt en 1945.

En 1930, la roue en bois est cassée. Une nouvelle roue fut construite dans le pré par un charpentier de Lorien. De nouveau en 1946 la roue cède. Albert achète celle du moulin de La Brouelle. La roue fut sortie avec 3 paires de boeufs, deux du vieux Beau de Boutenot, le Jousé et une du « Jean des Biotes » de la Chaise. Puis, plus tard, la roue cédant de nouveau. Elle fut refaite e 1984 par un serrurier M. Desmoulins à l’Huis Gaudry et fait 4 m de diamètre sur 1m de large.

Aujourd’hui le moulin tourne et écrase du blé noir.

Une chanson a été créée par Maurice Clément pour l’inauguration de la roue en 1984 et se joue souvent sur les bals traditionnels.

Moulin de Maupertuis

Musées

Depuis le XIVe siècle le site de Maupertuis est occupé par un moulin à farine et ce jusqu’en 1961. Son intérêt réside dans sa collection de machines qui sont autant de témoins de l’évolution de la technique en matière de construction des moulins que du métier de meunier.

Maupertuis est l’un des très rares moulins à posséder, encore en place, un plansichter Bunge de la fin du 19esiècle.

Racheté en 1989 par une association, il a été aménagé en écomusée de la meunerie ; doté d’une nouvelle muséographie en 2016-2017, un espace consacré au Nohain, dernière phase de ce réaménagement, est en cours de réalisation.

De mai à fin octobre, Maupertuis accueille groupes scolaires(1), groupes adultes(1)et visiteurs individuels en visites guidées principalement. Pour les scolaires, centres aérés… des ateliers spécifiques sont adaptés aux différents cycles.

En mai, juin et octobre ouverture les Week-end et jours fériés de 14h à 18h.

En juillet, août et septembre, ainsi que pendant les congés scolaires de printemps et Toussaint : ouverture tous les jours de 14h à 18h ; fermeture le mercredi.

Régulièrement durant la saison estivale et lors des W-E particuliers liés au patrimoine, des démonstrations de mouture sont organisées.: contacter l’équipe d’animation pour plus de précisions et RdV.

(1) contacter l’équipe d’animation pour plus de précisions et RdV

Moulin de La Commanderie

Musées

Ce moulin, construit en 1732, appartient depuis 1918 à la famille Mégrot.

En 1897, ce moulin est reconvertit en atelier de cannelage de cylindres de meunerie

(machine Buhler automatique pouvant canneler deux cylindres simultanément).

Ces colindres destinés à broyer le grain étaient rectifiés grâce à cette machine.

Les clients venaient de la Nièvre, de l’Yonne, du Loiret et même du Cher.

Il a fonctionné jusqu’en 1983 et est conservé en l’état.

Mme Mégrot en a fait don à La Camosine.

Moulin de Montapas

Nos moulins

Figurant sur la carte de Cassini dressée dans les années 1750, le moulin de Montapas est l’un des nombreux qu’ont animé les eaux de l’Aron, dans la plaine du Bazois. En 1856 il demeure parmi les biens considérables de la famille d’Espeuille : le plan conservé aux Archives Départementales montre un bâtiment simple, assez long, dont toutes les ouvertures sont au rez-de-chaussée.  Le moulin demeure sensiblement en 2019 sur le même plan au sol, toutefois enrichi d’un étage dont les ouvertures sont mansardées dans le toit à pan coupé, recouvert d’ardoises. De ce fait, il conserve un aspect élégant. Notons qu’il conserve  aussi, au même emplacement qu’en 1856, sa grande et belle roue qu’on admire aisément depuis le pont. D’ailleurs, le 17 janvier 2010, dans un article sur l’activité des communes du canton de St Saulge, le Journal du Centre en proposait une très belle photo, où la couleur crème de l’enduit de façade pourtant en briques ressort agréablement entre le jardin parsemé de neige et le blanc vif de la cascade du déversoir de trop plein.

Moulin du Commandeur

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Le moulin du Commandeur ; propriété d’une commanderie des chevaliers de St-Jean de Jérusalem (à qui échurent les biens des templiers après leur spoliation par Philippe le Bel), il fut ensuite deux siècles durant exploité par une grande famille de meuniers : les Montmignot . Cette famille a joué dans ce secteur pendant au moins que 7 générations. 

Le moulin avait 3 roues en 1798, dont une pour battre l’écorce. 

En 1853, le moulin du Comandeur était sur une île entre deux bras d’eau ; appartenant à Jean-Baptiste Montmignot, il avait deux roues, de dimensions égales, une de chaque côté. Un bâtiment tout simple, à un seul étage. La maison du meunier était sur la rive droite.

Le petit bâtiment, mignon tout plein, rend magnifique le site ; il est volontiers le sujet d’excellents peintres, (par exemple Christian Barle).

Malheureusement le moulin est dans un état de ruine avancé, tout proche de s’écrouler, irréparable (sans roue ni plus aucun engin à l’intérieur). 

Moulin de Chevillon

Nos moulins


Le Moulin Chevillon semble exister depuis très longtemps.

François Comte l’exploitait vers 1600.

Cette importante bâtisse utilisait l’eau de la rivière La Canne, affluent de l’Aron pour faire tourner sa roue, et broyer le blé des paysans de la région.

Mais la meunerie artisanale dut s’effacer devant les grandes minoteries mieux outillées, mieux adaptées aux nécessités modernes. Aussi le moulin Chevillon, comme la plupart des moulins de la région, cessa son activité, et ne devint plus qu’une résidence secondaire, presque oublié sur les bords de La Canne.

Moulin des Viollots

Nos moulins

Ouvert aux JPPM

Le moulin a été construit en pierre de 1770 à 1772 par Etienne de Chaugy, seigneur de Roussillon. Après lui, les Beauvoir-Chastellux en seront propriétaires jusqu’à la Révolution.

La famille Gauthey leur succède et en 1998 entreprend la rénovation du moulin.

En 2016, le moulin, grâce à ses meules rénovées, à une nouvelle roue métallique produit sa première farine.

Moulin du Roule

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Les moines de l’abbaye de Mortemer, auxquels le fief du Roule avait été donné, y créèrent une ferme, un moulin à blé et une grange dimière entre 1138 et1154. Racheté par Charles de Benserade, maitre des eaux et forêts de Louis XIV et père d’Isaac, membre de l’ Académie Française, il le revendit en 1669 au marquis de Charleval, Nicolas de Frémont d’Auneuil, dont la famille resta sur place pendant la révolution de 1789 et dont le dernier héritier fut maire de Rosay jusqu’en 1827. Vendu à un sieur Decaen en 1823, ce dernier le transforme en filature de coton.

Après la crise du coton, fin XIX°, il est racheté et devient une scierie, boissellerie, fabrique de sabots avec magasin à Rouen, jusqu’en 1937, date à laquelle un industriel parisien y installe une fabrique de pièces en bakélite, puis en plastique, qui employa une centaine d’ouvriers et ferma ses portes en 1981.

En 1901, la grande roue hydraulique fut remplacé par une turbine Schneider & Jacquet, de type « Francis » à axe horizontal qui fonctionne toujours, mais est en attente d’une très coûteuse passe à poissons, la Lieure, affluent de l’Andelle, étant classée au L 214-17- 1 & 2.

La vallée de la Lieure est dans la forêt domaniale de Lyons-la-Forêt, une des plus belles hétraies de France.

Moulin d’Usseau

Nos moulins

Grâce aux eaux abondantes du Ternin dans sa partie de Saône-et-Loire, Lucenay-l’Evêque, qui doit son nom d’avoir en grande partie appartenu à l’évêché d’Autun, compta plusieurs moulins.. A la sortie du bourg se trouvait le moulin du lieu-dit Usseau, nom qu’on lui donne usuellement maintenant (il en a porté plusieurs et fort différents depuis 1388). Un plan de la série S des Archives Départementales d’Autun montre que dans les années 1850 il avait deux roues verticales pour travailler le grain de blé et une horizontale pour l’huile. Il demeura longtemps un important moulin dans le sillage de son grand voisin de Mortaise. Les actuels bâtiments conservent un aspect ancien bien sympathique. Il reste une turbine et une roue en fer.

Moulin d'Usseau